Rompre avec le sucre. Pourquoi c’est si dur?


Alimentation saine, Tout sur le sucre /

Même qu’on soit plutôt salé que sucré, on entretient tous une bonne relation avec le sucre. Certains d’entre nous ont même une relation passionnée avec lui. Une flamme entretenue depuis des années et qui semble impossible à éteindre.

Bref le sucre fait l’unanimité et plait à tous les palais, sans exception (dites-moi si je me trompe) !

C’est vrai qu’il est charmeur. Personne ne peut le contester. Il sait jouer de ses atouts et ne semble être d’ailleurs bourrés que de qualités. On ne peut que tomber pour lui et ça, peu importe le moment et peu importe l’heure, on s’en lèche les babines même d’avance. Et même quand on n’a plus faim, on trouve toujours de la place pour lui dans notre bidou. Hein ? Qui valide ?

Il nous fait vibrer.

Mais selon l’expression, l’amour rend aveugle. Ah… cet amour si brûlant et si intense que l’on porte au sucre, nous empêcherait-il de voir ses défauts ?

Le sucre, des défauts ? Nah ! Impossible ! Il est si parfait ce petit ! Tellement parfait que le simple fait d’envisager de le quitter paraît être de la folie extrême. Mais posons-nous la question alors : pourquoi est-il si parfait?

1. Son goût, si bon, nous envoie au septième ciel

C’est pas vrai ? Ça ne vous arrive pas, vous, de lever les yeux au ciel ou de les fermer en dégustant quelque chose de sucré ? Ni de lancer un petit gémissement de plaisir ? Allez ! On l’a tous fait !

Son goût, si doux, libère en nous un sentiment de pur bonheur à chaque bouchée. Et pour cause, quand on mange quelque chose de bon, en l’occurrence ici au goût sucré, cette information monte tout de suite au cerveau et libère des hormones de plaisir et de bien-être (qui sont appelées dopamine et sérotonine). Et quand ces hormones sont libérées et que les mode plaisir et bonheur sont activés, notre cerveau en devient vite accro. C’est un plaisir tellement intense qu’il ne peut plus s’en passer et en redemande encore (et encore) !

 

 

Et quand notre cerveau veut quelque chose, vous le savez que trop bien, il sait s’y prendre pour obtenir ce qu’il veut !

 

2. Qui dit sucre dit bon moment garanti

Il est toujours là dans les bons moments ! Fêtes, anniversaires, mariages, Pâques, Noël… il est toujours convié ! On nous l’offre en cadeau ou on se réunit autour de lui. Même si ces moments, partagés en famille ou entre amis, se présentent déjà sous les meilleurs auspices, en y ajoutant cette petite touche sucrée, inconsciemment, on les rend encore plus conviviaux. Tous les petits cerveaux réunis sont en mode plaisir et bonheur intenses ! Youpi !

 

 

Le sucre est aussi une récompense. Dès notre plus jeune âge on a été habitué à recevoir un bonbon ou un chocolat quand on faisait une bonne action. Aujourd’hui, en tant qu’adulte, plus besoin de languir d’impatience pour cette récompense, on se félicite nous-même. On s’offre souvent un petit plaisir sucré parce qu’on l’a « bien mérité », par exemple après une longue journée de travail, un projet aboutit, une séance de sport… ou encore lorsqu’on a fait attention toute la semaine à ne pas manger de sucre !

 

3. Il nous réconforte

Mais il est aussi là dans les mauvais moments. Tel un compagnon ou un meilleur ami, il sait nous réconforter et nous remonter le moral. Cœurs brisés, coup de mou, nostalgie… on se réfugie vers lui tel un confident. Nul besoin de belles paroles, son unique présence suffit pour qu’on se sente mieux.  Ben oui, en libérant cette fameuse hormone de plaisir dans notre cerveau, ben, on se sent vite un peu moins triste. Et vu que dans ces moments là on a souvent besoin de beaucoup de réconforts, on ne se prive pas et on y va ! Comme si le sucre servait de vengeance envers notre mal-être ou la personne qui nous a causé ce mal-être…

(Alors qu’en fait on ne fait que se venger sur nous-même… mais ça on s’en fiche, on est triste).

 

Citation « Le chocolat ne pose pas de questions stupides. Le chocolat comprend. » (auteur inconnu)

 

4. C’est un addictif

Juste pour info, la dopamine (vous savez cette petite hormone de plaisir dont on a parlé au début) est aussi libérée dans notre cerveau quand on consomme… de la drogue (j’dis ça, j’dis rien).

Pas besoin de plus d’une bouchée pour que le charme opère. Le signal d’alarme « plaisir » est enclenché et on en redemande encore. Et comme le plaisir ne dure jamais assez longtemps, dès qu’on ne le ressent plus, notre corps et notre cerveau sont en manque ! C’est comme la cigarette, l’alcool ou la drogue.

 

 

Et puis, vu qu’il ne contient pratiquement aucun nutriment, il n’a pas le pouvoir de rassasier. On peut donc en manger en grande quantité très vite et faire durer l’extase plus longtemps.

 

5. Il est comme un membre de la famille

C’est vrai ça, le sucre a toujours fait parti de notre vie. On a grandit avec. Petits, on raffolait de bonbons. Quand on nous en donnait, c’était éclats de joie assurés. Il est entré dans les mœurs, dans nos habitudes quotidiennes et ce depuis si longtemps. On ne questionne jamais sa présence et s’il est absent, on n’est pas content. Au petit-déjeuner, en dessert après les repas, au goûter, devant la télé ou lors d’occasions spéciales, il est là continuellement. C’est normal de consommer du sucre.

 

 

Et puis, on nous en fait toujours tant d’éloges, à la télévision et sur les panneaux publicitaires. On le sait, c’est celui qui apporte joie et bonne humeur partout où il passe. Et on le trouve dans toutes les couleurs, sous toutes les formes, et pour tous les goûts, des petits comme des grands.

Donc pourquoi se faire tant de mal et rompre avec le sucre, un membre si cher à nos yeux ?

 

Le sucre, c’est un petit malin. Beau et bon, ils nous attendrit. Il  nous berce avec son goût si doux. Il nous rend heureux, ça oui ! Sauf qu’à un moment, il faut se réveiller et découvrir le vrai visage du sucre, en cliquant ici.

 

Crédit photos : Ryan McGuire

 

 

 

 

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